La lutte contre la COVID-19 à la maison : l’après confinement

Si le confinement a permis de contenir le nombre de cas positif au plus fort de l’épidémie, il faut désormais se focaliser sur les gestes à adopter pour éviter toute contamination. La lutte contre les bactéries occupe une place capitale dans la politique de santé publique, tant en milieu hospitalier, qu’au sein de nos foyers.

 

Le principal geste barrière : l’hygiène des mains

L’organisation mondiale de la santé n’aura pas arrêté de nous marteler pendant ces derniers mois que le moyen le plus simple et le moins cher de se protéger reste de bien se laver les mains et les ongles. Ce geste anodin qui fait partie du quotidien contribue depuis longtemps à une bonne santé humaine et nous protège de nombreuses infections bactériennes, pour ne citer que :

  • L’Escherichia coli (E. coli) : dans sa forme pathogène, cette bactérie peut provoquer des douleurs abdominales violentes ;
  • Le staphylocoque doré : qui peut entrainer différentes maladies infectieuses ;
  • Le virus de la grippe : dont les symptômes sont proches de ceux de la COVID-19 (fièvre, toux, écoulement nasal)

 

Les produits antimicrobiens au quotidien

Un produit antimicrobien est celui qui permet de lutter contre la propagation des microbes, comme les bactéries ou les moisissures. Il peut revêtir plusieurs formes : désinfectant, antibiotique ou un additif antimicrobien. Leur effet et leur performance sont variables, il est donc important de bien choisir son produit.

 

Dans cet objectif commun et croissant de lutter contre les bactéries, de nombreuses initiatives ont été lancées pour appuyer la lutte contre la COVID-19. Aux côtés des films antimicrobiens et des écrans antibactériens, on peut trouver des projets innovants comme la mise au point de tissus ayant un pouvoir désinfectant sans utilisation de produit particulier grâce à un traitement à base de dioxyde de titane.

 

Les produits antimicrobiens restent ainsi, à ce jour, le meilleur outil de réponse face au nouveau coronavirus. Les additifs antimicrobiens risqueront donc de faire davantage partie de notre quotidien afin de développer une résistance commune. Des projets prévoient notamment de développer une toile biocide fabriquée à partir de particules d’argent, dont les ions sont connus pour être particulièrement efficaces dans la lutte contre la propagation des microbes.

 

D’autres projets encore souhaitent utiliser le cuivre, également reconnu comme biocide efficace. Le cuivre peut ainsi être mélangée à une peinture bactéricide capable d’anéantir bactéries et virus. Même si ce genre de produits sont davantage dédiés au milieu de la santé et de l’agroalimentaire, compte tenu de l’évolution de la pandémie, il n’est pas exclu de les utiliser ailleurs et même pour un usage domestique.

 

La problématique de la résistance antimicrobienne

Les microbes étant des micro-organismes vivants, ils développent petit à petit une résistance aux antimicrobiens. Parfois l’utilisation des antibiotiques et antiseptiques favorise le mécanisme de résistance des microbes entrainant alors le développement de souches résistantes. Ce phénomène remet parfois en cause l’efficacité des biocides dans un usage à domicile. Ceux-ci étant même soupçonnés de contribuer à l’antibiorésistance.

 

Le premier moyen de lutte contre cette résistance aux antibiotiques est pour le corps médical de redoubler de prudence au moment de prescrire des antibio. Et, il appartient aux patients, par la suite, de respecter ces prescriptions afin de ne pas contribuer davantage à ce mécanisme de résistance. Au-delà de ces dispositions, d’autres pistes sont étudiées afin de mieux appréhender cette antibiorésistance. L’étude et la compréhension du microbiote et du tube digestif aident, par exemple, à mieux lutter contre les microbes à l’avenir.

 

Outre les antibiotiques prescrits et la lutte contre l’antibiorésistance, l’industrie pharmaceutique dispose d’autres moyens de lutte, pour ne citer que les vaccins. C’est pourquoi tous les grands laboratoires pharmaceutiques du monde s’attèlent à la tâche de rechercher un vaccin efficace contre la COVID-19.