Nous avons tous ressenti, un jour ou l’autre le blues du dimanche soir. Pour certains, son ressenti est si puissant qu’il peut avoir des effets réels sur la santé. Dans cet article, nous observerons les causes, les effets et les solutions au blues du dimanche soir, afin de vous permettre de mieux gérer vos fins de week-end.
Un problème commun pour une majorité de personnes en France
Les Français mènent une vie différente du nord au sud et de l’est à l’ouest. Pourtant, un psychiatre qui s’est penché sur la question du blues dominical, est venu à la conclusion qu’il affecte une très grande partie de la population, peu importe leur travail et leur géolocalisation. Le vrai problème est que pour certains, ce sentiment leur cause des symptômes réels au niveau de leur santé. Malheureusement, il n’est pas toujours évident de trouver une pharmacie de garde à Marseille ou encore à Paris, Lille ou Strasbourg, un dimanche soir, pour ceux qui souffrent de migraines douloureuses. De nombreux sondages ont démontré que les Français, dans une proportion supérieure à 50 %, ont déjà expérimenté le blues du dimanche soir. Il est parfois causé par la fin des journées oisives ou par l’anticipation de la semaine de travail à venir. La soirée dominicale est un espace-temps de changement qui peut rendre notre esprit confus et lui jouer des tours. De plus, si nous ne souffrons pas nous-même de cette affliction, il est possible que notre conjoint ou même nos enfants en soient affectés, nous projetant à notre tour dans leur angoisse.
La nouvelle génération semble encore plus touchée par ce blues. Les enfants ont toujours été des victimes plus aisées du blues du dimanche, tout simplement parce que leur vie est rythmée en grande partie par leur vie scolaire, qui débute le lundi matin. Des études ont démontré que la génération « Y » est plus fragile émotionnellement que les précédentes, une difficulté qui n’a fait qu’augmenter durant la crise de la COVID-19.
Les causes du blues du dimanche soir
En observant les causes, on comprend rapidement que les solutions sont faciles à trouver. C’est certainement une raison de se réjouir, tout au moins pour ceux qui ont envie de se débarrasser de cette dépression hebdomadaire. On peut commencer par mieux organiser son week-end. En effet, une des raisons principales de ce blues, tient du fait que l’on repousse un grand nombre de tâches au dimanche soir, afin de profiter pleinement de deux jours de repos. Cependant, lorsque arrive le moment fatidique, on se sent débordé par la quantité de tâches à effectuer. Certains se retrouvent, le soir venu, avec un surplus d’énergie. Normal, puisqu’ils se sont levés à midi… Cela peut causer de nombreux problèmes, car le besoin d’aller au lit se fait ressentir mentalement, mais le corps reposé s’oppose à cette décision. Cela crée un conflit interne, parfois difficile à gérer pour certains types de personnalité.
Enfin, quelques-uns d’entre nous commencent à angoisser sur les tâches qui devront être effectuées durant la semaine de travail à venir, dès le milieu de journée. C’est une des raisons principales qui peut faire que notre état de santé s’aggrave. En effet, au fur et à mesure que la journée se déroule, le stress ne cesse de s’accumuler dans notre tête. Le soir venu, il peut prendre le dessus, et se retourner en symptômes physiques, tels :
- qu’un mal de tête ;
- étourdissement ;
- vomissement.
Incontrôlés, ces symptômes, sur le long terme, pourraient entraîner une dépression, ou même encore un burn-out. Il ne faut surtout pas prendre cette situation à la légère. Il est peut-être temps de changer d’emploi, ou tout au moins de consulter, afin d’alléger le fardeau sur notre esprit.